LE SEUL
SITE D'INVENTAIRE NATURALISTE SUR L' OUEST
DE |
La
Garrigue ou "matorral" peut être définie comme une formation végétale
méditerranéenne constituée par des plantes généralement adaptées à la
sécheresse,
soit basse et trés ouverte, se développant alors sur des terrains
calcaires où
la roche affleure largement (Garrigue proprement dite), soit plus
élevée et
plus dense, croissant en terrains siliceux (Maquis).
Un vaste
panorama de la Garrigue languedocienne est en cours de réalisation
depuis le
début 2008 par André LOPEZ, avec la collaboration de Francis
MARCOU, tous
deux naturalistes appartenant à des Sociétés savantes de Béziers. Les
recherches s'inscrivent actuellement dans le cadre du "Parc culturel
du Biterrois",
avec le concours de "Patrimoine
et
Nature" (Vendres).
Prenant pour modèles les collines de Vendres et Lespignan,dont la
Garrigue est ici privilégiée, de Nissan, Ensérune, plus accessoirement
de
Cazouls et du Saint-Chinianais remarquable par son Maquis, cette étude
en
décrit progressivement la flore méditerranéenne et la faune
(Invertébrés)
La
flore
méditerranéenne
réunit des
taxons généralement xérophiles, parfois localisés ou même trés rares.
Les uns prédominent dans la garrigue
proprement dite,
sur
sols marno-calcaires, où ils composent des paysages végétaux
variés, les
autres, plus homogènes, dans le maquis,
sur
sols siliceux. Ces formations spontanées sont surtout buissonnantes et
arbustives. Souvent
intriquées en "mosaïque", elles peuvent être groupées sous un nouveau
terme générique espagnol, le "Matorral",
qui
désigne aujourd'hui plus volontiers la communauté végétale
méditerranéenne
xérophytique.
La
faune,
dont
l'étude est limitée ici aux seuls Invertébrés
: Mollusques,
Araignées
et autres
Arachnides,
Diplopodes,
Chilopodes,
Crustacés
et surtout Insectes
(accessibles par des vignettes
ou par
leur classification
), les Lépidoptères
étant traités séparément dans ce site pour le maquis et la
garrigue
proprement
dite .
Cette faune se compose de taxons visibles sur les voies
de
cheminement, dans la végétation, mais aussi parmi et sous les
pierres (espèces
lapilicoles).Elle se retrouve dans le milieu
souterrain qui est en large
communication aves la Garrigue. Cette composante dite " faune "Faune
cavernicole"" y a fait l'objet de nombreuses recherches
originales depuis 1978 (André Lopez, Francis Marcou et col.) Etant
donné son
interêt, nous en étendons l'étude à des cavités situées dans les
Avant-Monts
(versant méridional de la "Montagne noire" au sens des
géologues : depuis le Saint-Ponais jusqu'à Cabrières), bien que ces
derniers
débordent largement la dition.
Des scènes de prédation
peuvent
être souvent observées.
La faune
et la flore
de
Garrigue, tout comme celles des milieux
humides (bord de mer, étang de
Vendres
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tang_de_Vendres et
Lespignan) traduisent, par leur richesse, une extraordinaire
biodiversité
dans
notre région.
A
cette étude classique sont rattachés dans
un sous-site
joint quelques aspects particuliers
sous la rubrique des "
Singularités
de la garrigue
https://faune-flore-languedocienne.alwaysdata.net/garrigue/Singularit%E9s_de_la_Garrigue.html"
notamment l'apparition récente
d'espèces
animales exotiques (Insectes, Araignées), les rapports unissant des
Insectes et certaines Plantes, la présence de vestiges archéologiques
gallo-romains, notamment des
conchyliorestes non fossiles de Vendres
à Nissan,
en
particulier ceux du Pecten
glabre, et surtout,
la
Villa
gallo-romaine
de Vivios - Vibianum sur Lespignan https://www.archentoflor.com/Villa_gallo-romaine_de_Vivios-Vibianum.html